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Dans certaines familles éclatées, les enfants se retrouvent malheureusement manipulés. Le syndrome d’aliénation parentale est une véritable entreprise de disqualification systématique de l’ex-conjoint(e) qui concerne, selon une étude, environ 7% des divorces impliquant des enfants de 0 à 12 ans.
C’est une machine de guerre pour attaquer son ex via son enfant ! On attaque son ex sur les plans psychologiques, pratiques, sociaux et juridiques pour prouver au monde entier qu’il est le seul responsable du divorce ; et qu’il (elle) un mauvais parent.
Le parent aliénant procède par la dévalorisation de l’autre géniteur par des propos dégradants, devant l’enfant. On lui ment, on insulte l’autre, on le montre contre l’autre…des techniques de manipulation de psychologiques de toutes sortes.
Ensuite, il s’agit de diminuer le temps de gardes, de l’exclure des vacances, des activités extrascolaires, des fêtes d’anniversaire… Enfin, sur le plan juridique, il ou elle guette la moindre occasion d’accusation. Le parent accusateur ne manque pas la moindre occasion de frapper et déstabiliser son ex !
Donc on peut considérer que le syndrome d’aliénation parentale est forme de maltraitance psychologique infantile! Il s’agit d’une forme de manipulation exercée sur l’esprit d’un enfant par l’un de ses parents, dans le but de modifier la perception qu’il a de son autre géniteur. C’est une forme de vengeance dans laquelle la principale victime de ce comportement toxique est surement l’enfant.
Les conséquences sur l’enfant sont dévastatrices. L’enfant vit l’anxiété et la peur du contact avec l’autre parent ; et son développement émotionnel est déstabilisé. C’est un comportement malsain qui produit un grave sentiment de panique, de culpabilité et de souffrance chez l’enfant du divorce !
Certes le parent aliénant est une personne à plaindre plus qu’à blâmer car il est en souffrance et surtout dans le déni. Donc inconscient de la souffrance qu’il (elle) impose à son enfant. La solution c’est de faire un suivi thérapeutique pour sauver son propre enfant de lui même ! Car il est certainement plus facile de construire des enfants forts que de réparer des adultes brisés…
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Par Sonia Ben Jaballah
Source : Eddenya