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La plupart des gens naissent en bonne santé et sans la moindre maladie ou complication grave. C’est, à mes yeux, la plus grande chance que quelqu’un puisse avoir.
Mais tout le monde n’est malheureusement pas aussi chanceux.
Kenadie Jourdin-Bromley est une fillette de 12 ans comme les autres. Elle va à l’école, elle fait du sport, et elle adore dessiner. La seule chose qui diffère, chez elle, c’est qu’elle ne mesure qu’un mètre à peine.
À l’âge de huit mois, on a découvert que Kenadie souffrait d’une forme rarissime de nanisme primordial, et elle pèse actuellement le même poids qu’un enfant de deux ans « normal ».
Cette maladie est tellement rare qu’elle ne touche qu’une centaine de personnes dans le monde entier.
Et pour le moment, il n’existe aucun traitement contre le nanisme primordial. Les caractéristiques principales de cet état sont une tendance à facilement tomber malade, ainsi qu’un développement mental retardé.
D’autres problèmes physiques plus graves pouvant survenir sont, par exemple, des difficultés respiratoires et alimentaires.
Les patients atteints de nanisme primordial ne peuvent être traités par thérapie hormonale, car cet état n’est pas la conséquence d’un déséquilibre hormonal.
Comme elle ne pesait qu’un kilo 100 g à la naissance, elle était si petite que les infirmières de l’hôpital l’ont baptisée Poucelina.
Les médecins avaient averti sa mère, Brianne, qu’elle ne vivrait que quelques jours.
Comme ils pensaient qu’elle allait subir d’importants dommages cérébraux, et qu’elle allait mourir, les parents de Kenadie l’ont fait baptiser le jour-même de sa naissance.
« Nous l’avons fait baptiser sur le champ, car on nous avait dit qu’il valait mieux la ramener chez nous pour qu’elle y meure », a expliqué Brianne dans une interview donnée à Barcroft TV.
« C’était comme une période de deuil. Toute la vie que nous avions imaginée pour elle nous était soudain enlevée. »
Mais en dépit de toute probabilité, la petite Kenadie a survécu.
Et aujourd’hui, 12 ans plus tard, elle se débrouille particulièrement bien.
Bien qu’elle ait des membres sous-développés, des difficultés d’apprentissage, et des os très fragiles, Kenadie a vaincu les statistiques, et les prédictions médicales. Elle adore jouer au hockey, faire du patin à glace, aller à l’école, et nager.
« Elle est douce, affectueuse, généreuse, et elle veut tout partager avec tout le monde. Elle est volontaire, déterminée, et indépendante », explique Brianne.
Brianne est particulièrement ravie de voir sa fille apprendre quelque chose de nouveau, ou réussir une nouvelle tâche qu’elle s’est fixée.
Et bien que son petit frère de 10 ans, Tyran, soit déjà beaucoup plus grand qu’elle, Kenadie n’est pas impressionnée.
La vie de cette famille continuera d’être une épreuve de tous les instants, tant qu’elle devra faire face aux problèmes médicaux imprévus de Kenadie.
« Élever Kenadie a souvent mis ma Foi à l’épreuve… ce n’est pas facile de la voir lutter au quotidien », explique Brianne.
« J’espère qu’à l’avenir, Kenadie sera tout simplement heureuse, et qu’elle trouvera des choses qui la rendront heureuse, et la feront sourire », conclut-elle.
Est-ce que l’histoire de la petite Kenadie vous a inspiré, et est-ce que vous avez été aussi ému par son courage que je l’ai été ?
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Source : bridoz.com