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 Le curcuma est une des épices les plus polyvalentes au monde. Ses bienfaits pour la santé ont été confirmés avec plus de 600 expériences et il a été utilisé comme remède puissant depuis des siècles.

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La curcumine est le polyphénol primaire du curcuma. C’est ce qui donne à cette épice sa teinte dorée. Une étude sur la curcumine a permis le développement de nombreux produits, comme le concentré de curcumine, associé aux phospholipides (Meriva, BCM-95) qui augmentent son absorption et sa bio-activité. Cependant, les isolats de curcumine ne procurent qu’une partie du pouvoir médical du curcuma.

En outre, l’industrie pharmaceutique se concentre sur une substance chimique unique dans la complexité représentée par chaque agent botanique, s’efforçant de standardiser l’action de chaque « ingrédient actif » à chaque utilisation comme s’il s’agissait d’une molécule chimique de pharmacie.

Les deux procédures d’extraction et d’isolation génèrent des formules exclusives qui sont utilisées par les producteurs afin de distinguer leurs produits de ceux des concurrents. Par conséquent, la vérité derrière tous ces médicaments est qu’il n’y a pas de magie, mais ils ont trouvé la bonne façon de créer des médicaments à partir de plantes et de les vendre à des prix élevés.

Le journal « Stem Cell Research & Therapy » a récemment publié une étude intéressante qui affirme que la curcumine seule ne suffit pas pour expliquer le pouvoir médical du curcuma dans son ensemble. Cette étude a découvert un composant du curcuma soluble dans la graisse, appelé Ar-turmerone. Ce composé peut réellement stimuler la régénération dans le cadre de maladies neurologiques.

Un groupe de chercheurs allemands a testé les effets de l’Ar-tumerone sur les cellules souches neurales qui sont un sous-groupe de cellules du cerveau en charge de l’auto-renouvellement constant nécessaire pour le rétablissement du cerveau.

Les chercheurs ont constaté que dans les cas où les cellules du cerveau sont exposées à l’Ar-tumerone, le nombre de cellules souches neurales augmente en raison de la prolifération accrue. En outre, ces cellules ont augmenté le nombre des cellules neuronales différenciées dont la présence indique le début d’un processus de guérison.

Ce processus a également été analysé sur un animal. Les rats ayant subi des injections d’Ar-tumerone ont montré une hausse des cellules souches neurales, ce qui conduit à la prolifération et la génération de nouvelles cellules saines du cerveau.

Les gens se demandent si la consommation du curcuma va les aider à profiter des bienfaits de cette plante. Selon les recherches, la plante entière comporte une gamme plus large de propriétés  thérapeutiques que la curcumine seule.

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Pourtant, la question de dosage approprié mérite plus d’attention. Il n’y a pas assez d’informations sur le poids moléculaire de la plante. Et la thérapeutique suggère généralement que l’utilisation soit bio-individualisée et varie selon les individus.

Pour guérir l’inflammation ou les polypes, il est préférable d’utiliser la plante entière plutôt que de prendre les capsules. Dans ce cas, prendre une cuillère à soupe de curcuma relativement difficile à absorber peut conduire à recouvrir les surfaces malades du passage intestinal avec exactement la forme nécessaire pour renverser la maladie.

Dans les cas où l’on veut ressentir un effet systémique (l’arthrite, cancer du cerveau), on peut combiner le curcuma avec du poivre noir pour un très bon résultat.

Les experts suggèrent d’inclure le curcuma dans l’alimentation quotidienne. On peut l’ajouter dans les currys, les salades, les smoothies et bien d’autres plats.

Source : santeplusmag

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